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La sécurité veille pour contrôler la foule des fans de Lucie Décosse (Photo: dfO, LES EDTIONS)

Le Tournoi de Paris Île de France – Grand Slam est l’un des grands rendez-vous du judo mondial. Plus encore à quelques mois des Jeux. Lucie Décosse, préfacière de « L’année du Sport Féminin – 2011 », triple championne du monde (2005, 2010, 2011), et engagée en -70kg, a quand même trouvé du temps pour une séance de dédicace…

Dédicace

Barrières, costumes sombres et oreillettes des responsables de la sécurité, caméras et longue file d’attente : il ne manquait rien. Une séance de dédicace avec Lucie Décosse peut se transformer en un show et quand elle arrive c’est ambiance rock star garantie !|

Aux cris de « Lucie ! Lucie ! », la sociétaire du Lagardère Paris Racing s’est présentée avec 15 petites minutes de retard mais le public, très nombreux, n’en avait que faire. Le speaker annonçait depuis une heure la préfacière du livre ‘L’Année du Sport Féminin – 2011’ (dfO, LES ÉDITIONS – Collection Sportiva), alors, son entrée en ‘scène, ne pouvait qu’être accueillie par une hystérie sympathique et familiale.

«Elle a été élue sportive féminine de l’année, non ? » tentait d’expliquer une spectatrice pour justifier l’engouement autour du personnage Décosse. Si ce titre-là, inexistant, n’a pas pu tomber dans l’escarcelle de la native de Chaumont, ce sont bien ses multiples trophées qui expliquent l’impact de Lucie Décosse auprès des fans de Judo. Les résultats, mais pas seulement. « Elle a un bon esprit, comme le judo ! » analyse Sylvain Deshayes, 17 ans et licencié du club de Coutances. « Parce que en tant que judoka, j’apprécie ses performances, son parcours sportif et sa façon d’être » souligne Daniel Abel, père d’une jeune Auriane,14 ans qui s’identifie, même catégorie oblige, à la championne. « C’est un exemple, en tout » termine ce membre du club de Savenay.

Tandis que Lucie Décosse, sourit, prend la pose pour les photos et, bien sûr, signe, l’enthousiasme ne désarme pas. Ce sont plusieurs centaines de personnes qui se pressent vers le stand de la Fédé de judo, alors que le POPB bruisse des combats et du souffle des milliers de spectateurs déjà présents en ce début d’après-midi de samedi. Préfacière de l’ouvrage, qui consacre un long portrait à son parcours, ainsi qu’un retour complet sur les derniers mondiaux, Lucie a ce charme tranquille qui va droit au cœur des gens : «C’est quelqu’un qui prend sur son temps pour être avec nous alors qu’elle combat demain » dit Marie Jacob, 19 ans, venue de Nancy exprès pour le week-end. Claire Pedarros, de Rumilly ne dit pas le contraire : «Ce qui me plaît c’est qu’elle soit comme tout le monde en étant championne.»
Lucie Décosse ou la normalité exceptionnelle, en quelque sorte.

Jacques Cortie / dfO, LES EDITIONS

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